Evolution du malus écologique pour 2024

Actualités auto Le 20 novembre

Le gouvernement français a annoncé un durcissement du malus écologique pour 2024. Cette mesure, qui vise à accélérer la transition vers une mobilité plus verte, s'appliquera à presque tous les véhicules neufs, à l'exception des véhicules électriques et hybrides rechargeables. Le seuil de déclenchement du malus sur les émissions de CO2 sera abaissé à 118 g/km, contre 123 g/km en 2023. Le malus au poids sera également renforcé, avec un seuil de déclenchement abaissé à 1 600 kg, contre 1 800 kg en 2023. Ces mesures devraient entraîner une hausse des prix des véhicules neufs les plus polluants. Elles pourraient également inciter les consommateurs à se tourner vers des véhicules plus respectueux de l'environnement. Le gouvernement prévoit de récupérer environ 500 millions d'euros grâce à ces mesures. Ces recettes seront utilisées pour financer la transition écologique, notamment le déploiement des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques.

Malus écologique 2024 : un coup de frein au CO2

Le malus écologique va encore augmenter en 2024. Le gouvernement français a annoncé un nouveau barème qui entrera en vigueur le 1er janvier.

Des changements importants

Les principales modifications concernent le seuil de déclenchement et le plafond du malus.

  • Le seuil de déclenchement est abaissé de 5 g/km. Cela signifie que les véhicules qui émettent plus de 118 g/km de CO2 par kilomètre devront payer un malus, même s'ils sont neufs. En 2023, le seuil était de 123 g/km.
  • Le plafond du malus est relevé de 10 000 €. Il passera de 50 000 € à 60 000 €.

 

Des conséquences concrètes

Ces changements se traduiront par une hausse des prix des véhicules les plus polluants. Par exemple, une voiture qui émet 130 g/km de CO2 par kilomètre devra payer 310 € de malus en 2024, contre 210 € en 2023. Les véhicules les plus polluants, comme les voitures de sport ou les SUV puissants, seront particulièrement impactés. Une voiture qui émet 195 g/km de CO2 par kilomètre devra payer 60 000 € de malus en 2024, contre 18 188 € en 2023. Ces mesures visent à accélérer la transition écologique en France. Le gouvernement espère inciter les consommateurs à se tourner vers des véhicules plus respectueux de l'environnement.

Des conséquences pour les constructeurs

Les constructeurs automobiles devront également s'adapter à ces nouvelles mesures. Ils devront proposer des véhicules plus économes en carburant pour éviter de voir leurs ventes baisser.

 

Malus au poids 2024 : plus cher et plus progressif

Le malus au poids, qui vise à taxer les véhicules les plus lourds, sera renforcé en 2024.

Un seuil de déclenchement abaissé

Le seuil de déclenchement du malus au poids sera abaissé à 1 600 kg, contre 1 800 kg en 2023. Cela signifie que les véhicules pesant plus de 1 600 kg devront payer un malus, même s'ils émettent peu de CO2.

Un tarif progressif

Le montant du malus au poids sera désormais progressif en fonction du poids excédentaire du véhicule. Pour les véhicules pesant entre 1 600 kg et 1 800 kg, le malus sera de 10 € par kilo. Pour les véhicules pesant entre 1 800 kg et 1 900 kg, le malus sera de 15 € par kilo, et ainsi de suite.

Des hybrides concernées

Les hybrides seront également concernées par le malus au poids à partir de 2025. Les hybrides rechargeables dont l'autonomie en mode électrique est inférieure à 50 km devront payer le malus au poids en fonction de leur poids total.

La TVS s'étend aux hybrides

La taxe sur les véhicules de société (TVS) s'étendra également aux hybrides à partir de 2024. Le seuil de déclenchement de la TVS sera abaissé à 9 g de CO2 par km, contre 20 g de CO2 par km en 2023. En 2025, le seuil de déclenchement de la TVS sera abaissé à 5 g de CO2 par km.

Des conséquences concrètes sur les SUV

Ces changements se traduiront par une hausse des prix des véhicules les plus lourds, notamment des SUV. Par exemple, un SUV pesant 2 000 kg devra payer un malus au poids de 200 € en 2024, contre 100 € en 2023. Les hybrides rechargeables seront également plus chers à l'achat, car elles devront payer le malus au poids en fonction de leur poids total.

En résumé : Le gouvernement français a annoncé un durcissement du malus écologique pour 2024. Cette mesure vise à accélérer la transition vers une mobilité plus verte. Les principales modifications concernent le seuil de déclenchement et le plafond du malus écologique. Le seuil de déclenchement est abaissé de 5 g/km. Cela signifie que les véhicules qui émettent plus de 118 g/km de CO2 par kilomètre devront payer un malus, même s'ils sont neufs. En 2023, le seuil était de 123 g/km. Le plafond du malus est relevé de 10 000 €. Il passera de 50 000 € à 60 000 €. Ces changements se traduiront par une hausse des prix des véhicules les plus polluants.


Par exemple, une voiture qui émet 130 g/km de CO2 par kilomètre devra payer 310 € de malus en 2024, contre 210 € en 2023. Les véhicules les plus polluants, comme les voitures de sport ou les SUV puissants, seront particulièrement impactés. Une voiture qui émet 195 g/km de CO2 par kilomètre devra payer 60 000 € de malus en 2024, contre 18 188 € en 2023.